L’impression 3D est de plus en plus présentée comme une révolution technologique qui va bouleverser les habitudes des fabricants et consommateurs. Un premier exemple semble confirmer cette tendance : Un grand constructeur de téléphones portables a lancé sur le marché une nouvelle génération d’appareil. Le nouveau téléphone dispose d’une connectique spécifique et n’est malheureusement pas compatible avec les connecteurs utilisés pour la version précédente. Les anciens docks ne sont plus utilisables mais c’est également le cas de tous les appareils Hi-Fi (ex : chaîne stéréo, parfois de prix élevé) qui disposent d’un connecteur pour accueillir l’ancien téléphone. Quelques années auparavant, le consommateur aurait dû choisir entre renoncer à connecter son nouveau téléphone sur sa chaîne ou investir dans un nouveau matériel Hi-Fi équipé du tout dernier connecteur. L’impression 3D offre au consommateur une solution intéressante : une start-up française en pointe sur cette technologie a conçu et fabrique une petite pièce plastique permettant d’adapter simplement le nouveau téléphone sur les anciens accessoires (il est tout de même nécessaire d’acheter auprès du fabricant de portables l’adaptateur pour assurer une bonne connexion électronique). Le client peut même choisir la couleur de la pièce en fonction de ses équipements. Au-delà de ce cas particulier, il est probable que la diffusion de systèmes d’impression 3D de plus en plus simples à utiliser et avec des prix en baisse va rendre possible la fabrication à la demande de pièces spécifiques qui peuvent parfois manquer à la liste des accessoires proposés par un constructeur de produit ou qui ne font plus partie des pièces rechange disponibles sur le marché.